- 2020 : quelle politique pour la petite enfance ?
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Deux « chantiers » politiques attenant à l’accueil de la petite enfance ont été ouverts en parallèle, en cette fin de printemps, par le gouvernement, l’un piloté par Christelle Dubos et un autre mené par Adrien Taquet, tous deux secrétaires d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn.
Le premier chantier concerne les quinze mesures proposées dans le cadre de la « Simplification du cadre normatif », projet collaboratif mené pendant plusieurs mois entre certains acteurs de la petite enfance, en application de la loi ESSOC (État au service d’une société de la confiance) du 10 août 2018.
Le second chantier est porté par Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de la mise en place de la stratégie pour la protection de l’enfance et s’intitule le « parcours des 1 000 jours », inspiré du modèle finlandais. Parmi les pistes avancées : placer en première ligne les centres de Protection maternelle et infantile (PMI) pour sensibiliser les parents, avec visites médicale à l’appui lors de la grossesse et après l’accouchement, offrir aux parents certains services tels que l’octroi d’un chéquier, des bons de baby-sitting ou encore des cours de bébés-nageurs
Le journal des professionnels de l’enfance analyse dans le détail ces deux chantiers et souligne leur incohérence et leur vision réductrice de la petite enfance qui se limite aux aspects sanitaires sans prendre en compte la dimension éducative.
- Personnaliser son projet d’accueil
- Vous allez accueillir un bébé. Pour formaliser cet accueil avec les futurs parents-employeurs, vous rédigez un contrat de travail. Ce dernier est juridiquement incontournable, mais il ne comprend que les aspects administratifs de l’accueil. Après avoir convenu du nombre d’heures d’accueil par semaine, du nombre de semaines d’accueil dans l’année et déterminé un taux horaire pour le calcul du salaire, l’affaire est dans le sac, administrativement parlant. Mais le plus important reste à faire : prévoir l’accueil de bébé, selon son âge, son rythme, ses habitudes de vie…
- Que le spectacle commence !
- Les spectacles jeune public ? Les professionnelles de la petite enfance en raffolent. Est-ce à dire qu’il en est de même pour les tout-petits, qui sont tout de même les premiers concernés ? Et, question connexe, les spectacles dits pour enfants sont-ils réellement pensés pour eux ? C’est à ces interrogations que nous avons choisi de consacrer le dossier de ce nouveau numéro, en espérant accompagner les professionnels de la petite enfance dans la proposition et/ou la conception de spectacles à destination des tout-petits accueillis. Au programme ? Des témoignages d'EJE qui luttent contre les restrictions budgétaires, mais aussi d'artistes qui nous convient au cœur de leur univers créatif. Que le spectacle commence !
- 20 ans de petite enfance
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Il y a vingt ans, le Journal des Professionnels de l’enfance voyait le jour. Ce numéro est celui de l'anniversaire d’un magazine qui questionne, analyse, recense, relaie la recherche et l’actualité de l’enfant entre 0 et 3 ans. Car plus qu’une simple revue, le Journal des professionnels de l’enfance a pour mission d’accompagner toutes les personnes ayant fait le choix d’accueillir les jeunes enfants et de faire rimer enfance avec importance… Celui d’offrir une vision toujours renouvelée des tout-petits, de mûrir des idées, des regards, d’oser inventer l’impossible…
Alors aujourd’hui, prenons le temps, celui d’un numéro, de regarder en arrière pour mieux voir demain, de se rendre compte du chemin parcouru dans la petite enfance, d’espérer y avoir contribué sous la plume des uns des autres et de se sentir aussi riche des incroyables connaissances révélées sur les tout-petits.
- Vibrer, s’éveiller, apprendre, comprendre… en musique
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Quand on évoque la musique, on ne peut la réduire à la seule pratique musicale. Il faut y inclure la voix, l’écoute, les silences, les jeux vocaux… En un mot, tout est musique ! Y compris le langage et sa prosodie, celle qui existe dans le rythme de la parole, le débit des mots et des phrases prononcés…
Dans ce dossier spécial sur la musique, vous trouverez de quoi réfléchir à ses apports pour les tout-petits mais aussi une foule d’activités possibles qui ne nécessitent ni d’être un mélomane, ni d’être un musicien accompli.
- Éducateur de jeunes enfants, un métier en pleine mutation
- Depuis une dizaine d'années, la situation se dégrade. Partant de ce constat, notre dossier vous propose d'en apprendre un peu plus sur la manière dont les éducateurs vivent la situation, via les expériences de plusieurs professionnels. Et le moins que l'on puisse dire c'est que si les difficultés abondent, la passion reste intacte ! Les éducateurs de jeunes enfants cherchent de nouvelles voies (en travaillant dans la formation, en indépendant, en Mam ou en faisant du coaching parental sur Internet) pour fuir le malaise. Vous découvrirez dans ce dossier des professionnels en pleine mutation, qui ont réagi dans un premier temps en quittant les établissements d’accueil du jeune enfant pour se retrouver et créer une nouvelle pratique avant de la partager avec d’autres professionnels.
- Comment préparer le premier accueil en crèche ?
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Enfants, parents, professionnel(le)s, les acteurs de la familiarisation/adaptation sont connus mais les places de chacun ne sont-elles pas à repenser ?
Quand on parle familiarisation/adaptation, on pense endormissement, repas, changes… et on confond souvent ainsi l’adaptation chronométrée, ritualisée et formatée, qui répond davantage à une organisation lissée, satisfaisante pour les professionnels et rassurante à certains égards pour les parents, avec une adaptation impliquant le parent et l’enfant, leur rythme, la singularité de leur temporalité, leurs besoins, la qualité des liens, indispensables à l’instauration d’une relation secure.
L’arrivée en structure d’accueil est une étape signifiante. Souvent chargée de représentations, la crèche est un lieu qui signe le début de la séparation d’avec le milieu familier et connu. Comment faire en sorte que cette séparation ne devienne pas une rupture mais reste une manière de prolonger des liens ? Convient-il d’abandonner les notions de protocole, de progressivité qui nuisent à la création de liens ? C’est ce que se propose de revisiter notre dossier de ce mois-ci.
- Grandeur nature !
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Courir, se rouler dans l’herbe, patouiller, jardiner, goûter une framboise, découvrir les insectes… sont autant de possibilités de jeux, de découvertes, d’opportunités uniques en matière de prise de risque, de maîtrise des situations, de créativité… offertes par la nature.
L’enfant ne peut penser sans activités corporelles et la nature offre cet espace qui ouvre des horizons pour les petits assoiffés de découvertes et de connaissances.
Retrouver dans ce dossier les bienfaits de la nature sur le développement de l’enfant et de nombreuses activités.
- Libre exploration éducative : faites confiance aux enfants !
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Petit être en plein développement, l'enfant a besoin de tout explorer, découvrir, manipuler. Or, nous lui imposons souvent un rythme, des limites qui sont les nôtres... Pourquoi ?
Des professionnels se sont posé la question en équipe. Pour répondre, ils ont osé remettre en cause leur fonctionnement et tenté de mettre en pratique leurs idées. Certains ont proposé un coin sommeil en accès libre, d’autres ont misé sur l’ouverture de la salle d’activités quand d’autres ont laissé les enfants se servir seuls leur repas. Ce ne sont pas forcément des pratiques novatrices, toutefois elles impliquent des questionnements, des réajustements afin de s’intégrer dans les lieux d’accueil. Les témoignages présents dans ce dossier en rendent bien compte. Loin de proposer des modes d’emploi, ils offrent une réflexion sur l'ouverture possible des pratiques via la Libre exploration éducative. Un mouvement de pensée qui vise, avant tout, à accepter chaque tout-petit dans son individualité et l’accompagner dans ses aventures d’explorateur ! Et vous, prêts à vous lancer dans l’aventure ?
- Le business des crèches
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L’accueil collectif des jeunes enfants est en pleine évolution, voire mutation depuis les années 1980. Les gestionnaires historiques du secteur que sont les collectivités territoriales et les associations cèdent progressivement du terrain aux opérateurs du secteur marchand, avec notamment les entreprises de crèches. À cela s’ajoute le développement de ce qu’on appelle les délégations de service public (DSP).
Cette arrivée du secteur privé lucratif dans le champ de la petite enfance n’a pas été sans susciter des inquiétudes chez les professionnels du secteur. Les craintes étaient d’autant plus importantes que le modèle de gestion des entreprises du secteur privé peut mettre particulièrement à mal les salariés tant la pression sur les objectifs à atteindre semble être forte. D’autre part, si ces structures bénéficient de financements privés, quid de la mixité sociale dans ces établissements ? L’accueil de la petite enfance n’est-il pas aussi un outil au service des politiques sociales ?
Ce sont toutes ces questions et ces enjeux que nous avons voulu approfondir dans ce dossier.
- Qu'attendons-nous des 1 000 premiers jours ?
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En septembre dernier, Boris Cyrulnik était nommé par le président de la République, Emmanuel Macron, à la tête de la Commission des 1 000 premiers jours, composée de 17 membres. Leur but ? Proposer des pistes d'actions au gouvernement pour une meilleure qualité de vie et de développement des jeunes enfants, notamment via l'accompagnement à la parentalité.
Nous avons eu la chance d'échanger avec Boris Cyrulnik quelques semaines avant que son équipe ne communique ses résultats au gouvernement. Une interview exclusive à retrouver dans ce nouveau numéro.
- Découvrez votre nouvelle formule !
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À votre demande, nous avons fait évoluer le Journal des professionnels de l'enfance.
Car si l’on parle de plus en plus de petite enfance sur un plan sociétal, il nous semble important d’aller encore plus loin. La petite enfance est un véritable vivier de propositions, d’idée nouvelles, d’expérimentations… Mais celles-ci souffrent encore d’un manque de visibilité et de partage. Alors, participons à les mettre en avant ! De même, il nous faut œuvrer davantage à faire rimer recherches et pratiques, à dépasser la barrière invisible qui souvent les oppose…
Il nous paraît aussi important d’oser dire les choses : que ce soit sur un plan politique, sociétal, scientifique ou au cœur même des structures d’accueil et des écoles maternelles, des propos peuvent être prononcés, des pratiques encouragées qui s’avèrent aux antipodes de ce que nous pouvons tous souhaiter pour la petite enfance. Ne rien dire, ne rien faire, c’est les entretenir…
D’où cette nouvelle formule trimestrielle qui vous proposera un format 3 en 1 unique :
- Le petit coin-coin : un tabloïd qui vous offrira un regard nouveau sur l’actualité petite enfance ;
- Le cahier Recherches du Journal des professionnels de l'enfance : de quoi plonger au cœur de recherches et de réflexions…
- Le cahier Pratiques du Journal des professionnels de l'enfance : des expérimentations, des idées nouvelles, des innovations…
- Faut-il s’inquiéter du prélèvement à la source ?
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En tant que particuliers employés, les assistantes maternelles sont concernées par le report en 2020 du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu. Assistantes Maternelles magazine a rencontré, le 27 août dernier, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, pour répondre aux nombreuses questions que cette réforme suscite.
Lisez notre interview pour savoir si vous serez imposable, si l’abattement sera maintenu, s’il faut épargner, quand payer ses impôts 2019, quel taux de prélèvement choisir, comment déclarer en couple, en 2019…
- Réapprendre à vivre au présent
- Le temps nous dirige, nous contrôle. Il prend toute la place, s’insinue dans toutes les sphères de nos vies et ce, d’autant plus sournoisement qu’il est un acteur invisible doté de la capacité de modifier les pratiques et les attitudes de chacun. Ne s’arrêtant bien évidemment pas à la porte des établissements d’accueil du jeune enfant, il prend possession des esprits. Les professionnels sont pressés, pressurés, tout comme les parents. Les enfants là-dedans ? Ils grandissent comme ils peuvent, pris eux aussi dans les filets du temps. Différents professionnels de la petite enfance ont pris le temps de se poser pour se pencher sur ce sujet et nous offrent dans ce dossier un regard élargi sur ladite notion. Lire leurs écrits risque de vous prendre un peu de temps, mais personne n’a de formule magique pour arrêter la pendule alors vous seuls, lecteurs, avez la possibilité de vous accorder le temps de vous poser ici et maintenant… Et de ralentir le rythme de nos enfants. Ou du moins d’essayer !
- Découvrez votre nouvelle formule !
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À votre demande, nous avons fait évoluer le Journal des professionnels de l'enfance.
Car si l’on parle de plus en plus de petite enfance sur un plan sociétal, il nous semble important d’aller encore plus loin. La petite enfance est un véritable vivier de propositions, d’idée nouvelles, d’expérimentations… Mais celles-ci souffrent encore d’un manque de visibilité et de partage. Alors, participons à les mettre en avant ! De même, il nous faut œuvrer davantage à faire rimer recherches et pratiques, à dépasser la barrière invisible qui souvent les oppose…
Il nous paraît aussi important d’oser dire les choses : que ce soit sur un plan politique, sociétal, scientifique ou au cœur même des structures d’accueil et des écoles maternelles, des propos peuvent être prononcés, des pratiques encouragées qui s’avèrent aux antipodes de ce que nous pouvons tous souhaiter pour la petite enfance. Ne rien dire, ne rien faire, c’est les entretenir…
D’où cette nouvelle formule trimestrielle qui vous proposera un format 3 en 1 unique :
- Le petit coin-coin : un tabloïd qui vous offrira un regard nouveau sur l’actualité petite enfance ;
- Le cahier Recherches du Journal des professionnels de l'enfance : de quoi plonger au cœur de recherches et de réflexions…
- Le cahier Pratiques du Journal des professionnels de l'enfance : des expérimentations, des idées nouvelles, des innovations…
