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Conseillère
en économie
sociale et familiale en Ram ?
Savoir-être
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Ram
Vous avez pris la tête du relais de Saint-
Germain-Lespinasse en mai 2016. Trou-
ver votre place au sein d’un Ram déjà bien
implanté dans la communauté des assistantes
maternelles du secteur a-t-il été difficile ?
Difficile non, mais progressif. Un temps
d’adaptation était nécessaire aussi bien du
côté des assistantes maternelles – habi-
tuées à travailler avec quelqu’un d’autre
depuis sept ans – que du mien. Elles avaient
été informées de mon arrivée et du temps
que je passerai à la tête du relais ; les préve-
nir était une première étape très importante
pour permettre à une relation de confiance
de s’installer.
Durant les temps collectifs, j’ai cherché à
créer cette relation de confiance avec les
assistantes maternelles en favorisant les
échanges et en développant l’écoute de
l’autre, la compréhension, le res-
pect et surtout le non-
jugement. Tout s’est
passé progressi-
vement car la
confiance s’éta-
blit pas à pas, et
cela s’est mis
en place le plus
nat ur e l l ement
possible. Au fur et
àmesure, les
assistantes maternelles se sont dévoilées,
m’ont fait part de la réalité de leur métier,
leurs ressentis et les difficultés qu’elles pou-
vaient rencontrer. Cette relation m’a per-
mis de mener à bien mes missions quoti-
diennes, mais aussi d’organiser la randon-
née de la petite enfance 2016. Un beau projet
qu’Audrey Bournet, la titulaire du poste, m’a
confié avant de partir en congé maternité.
Une de vos particularités est d’être conseil-
lère en économie sociale et familiale. Or, si
vous étiez, au départ, nombreuses à la tête
des Ram, vous êtes aujourd’hui supplantées
par les EJE.
C’est vrai, même si dans la Loire, et notam-
ment sur le secteur roannais, les conseil-
lers en économie sociale et familiale (CESF)
restent relativement présents au sein des
relais. Notre formation nous donne des com-
pétences autres que celles des éducateurs de
jeunes enfants, mais à mon sens tout aussi
adaptées à un poste en Ram. Nous avons
des compétences techniques et pratiques
dans les domaines de la vie quotidienne et
notamment dans l’animation. La nature de
notre travail est basée sur l’information, le
conseil et l’accompagnement individuel et
collectif, ce qui est en adéquation avec les
missions d’un relais assistantes mater-
nelles. Nous sommes aussi formés sur
des aspects plus administratifs, avec une
spécificité budgétaire. Une bonne base sur
laquelle s’appuyer lorsque l’on arrive pour la
première fois dans un Ram, comme c’était
mon cas il y a quelques mois !
Vous avez évoqué vos compétences en
termes d’animation. Comment les met-
tez-vous en pratique ?
Notre rôle en Ram est aussi de faire de la
prévention, d’échanger avec les assistantes
maternelles sur des thématiques fonda-
numéro 139 - décembre 2016 - janvier 2017
Ram
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Jeune
professionnelle
motivée, Lorena
Bochard n’a peur de
rien. Elle n’hésite
pas à relever
chaque défi qui
se présente à elle.
C’est ainsi qu’elle
s’est retrouvée
propulsée à la
tête du Ram de
Saint-Germain-
Lespinasse, dans la
Loire. Un premier
essai, qu’elle doit
transformer en
seulement quelques
mois avant de
rendre sa place
à la titulaire du
poste. Mais Lorena
Bochard a quelques
tours dans son
sac. Conseillère en
économie sociale
et familiale de
formation, elle a
toutes les cartes
en mains
pour faire
de cet
essai une
réussite.