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forme en partie sur l’approche et la mise en place de la
médiation dans le travail social, ce qui m’est nécessaire
aujourd’hui. Dans le cadre de conflits entre employé et
employeur, nous sommes amenés à devenir de véri-
tables médiateurs en mettant en place un entretien
avec l’employeur et le salarié afin de faciliter la circu-
lation d’informations, de donner le même niveau d’in-
formations et d’éclaircir ou rétablir des relations dites
« conflictuelles ». Comme j’ai pu le dire précédemment,
la nature de notre travail est basée sur l’information, le
conseil, l’accompagnement individuel et collectif.
J’ai cependant dû me former auprès de mes collègues
des autres Ram, de partenaires et à partir de divers
documents sur le cadre législatif propre au statut des
assistantes maternelles et du particulier employeur.
Mais dans l’ensemble, la formation de CESF m’a donné
les armes pour réussir au poste de responsable de
Ram.
Pourquoi les CESF ont-ils disparu des relais au profit
des EJE ?
Les EJE, avec leur spécificité dans l’accompagnement
des enfants de moins de 7 ans, ont des compétences
qui correspondent bien évidemment au travail mené
en Ram. Par ailleurs, il me semble que la personnalité et
la manière dont chacun conçoit le travail social jouent
autant que la formation initiale. Le volet administratif,
assez conséquent, peut éventuellement mettre plus
en difficulté un éducateur de jeunes enfants, mais
il est tout à fait légitime de les trouver à la tête des
Ram. À vrai dire, l’idéal serait d’avoir une complémen-
tarité, un EJE et un CESF dans chaque relais, ou bien
d’avoir une formation dédiée d’animatrice de relais, qui
reprendrait certains points de la formation de CESF et
d’autres de celle d’EJE.
Globalement, seuls 20 % des assistantes maternelles
fréquentent le relais. Comment séduire les 80 % res-
tants ?
Nous n’avons pas trouvé de formule magique, mais
c’est une question qui revient lors des réunions entre
relais assistantes maternelles. Nous essayons de
faire connaître les Ram par l’intermédiaire de portes
ouvertes, animations parfois à plus grande échelle,
Internet… Pendant longtemps, Audrey Bournet, que je
remplace, envoyait chaque trimestre les événements
du Ram assistants maternels à l’ensemble des assis-
tantes maternelles du secteur. Cela représentait un coût
pour peu de retours. C’est pourquoi depuis deux ans,
sous la directive des financeurs, nous envoyons les
informations uniquement par courriel aux assistantes
maternelles qui ont fait le choix de nous le trans-
mettre, ce qui veut dire que certaines professionnelles
sont totalement détachées des informations liées au
Ram. Si elles ne reçoivent plus rien, elles ne risquent
pas de sauter le pas et de venir. Nous aimerions les
toucher davantage, mais se rendre au relais n’est pas
obligatoire !
Après ces quelques mois au Ram, quels sont vos pro-
jets ?
Trouver un emploi stable, car cela fait maintenant
deux ans que j’enchaîne les contrats de remplace-
ment. Je suis ouverte à tous types de poste : service
d’accompagnement à la vie sociale, services pour les
personnes âgées ou les personnes en situation de han-
dicap, ou encore services liés à l’emploi et au logement
au sein des collectivités locales, des associations… La
palette est assez large pour une CESF ! Bien évidem-
ment, j’ai mes préférences, mais je suis prête à relever
tous les défis.
numéro 139 - décembre 2016 - janvier 2017
Ram
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Participez à la prochaine
randonnée, dans le Cantal !
La VIIe randonnée de la petite enfance se dérou-
lera, dans le Cantal, dans la vallée de la San-
toire, les 7 et 8 octobre 2017. Ce sera l’occasion de
découvrir ce département à travers ses paysages,
sa cuisine, sa culture et son histoire. Retrou-
vez prochainement le programme et le bulle-
tin d’inscription dans votre magazine et sur
, rubrique Agenda.
CESF, quèsaco ?
Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF),
qui a pour mission d’accompagner les personnes ou
familles ne parvenant plus à se débrouiller toutes
seules, peut travailler dans différents lieux très
divers : dans les services dédiés aux personnes
âgées, aux personnes en situation de handicap, à
l’emploi, au logement et ce, dans les conseils dépar-
tementaux ou les mairies, mais aussi dans les hôpi-
taux, les caisses d’allocations familiales, les associa-
tions ou bien les relais assistantes maternelles.
Pour obtenir son diplôme de CESF, il est nécessaire
de valider deux étapes. Premièrement, il faut avoir
un BTS économie sociale et familiale ou un DUT car-
rières sociales. Il également possible de passer le
diplôme d’État de CESF lorsque l’on est déjà titulaire
d’un diplôme du travail social de niveau iii. Seconde
étape : le diplôme d’État de CESF. Il s’obtient après un
an d’étude, une fois la soutenance de mémoire et le
dossier de pratique professionnelle validés.