EJE Journal
- De la crèche à l’école : séparation et transition…
- Suite à la première grande séparation que constitue l’accueil en crèche, les tout-petits sont amenés à en vivre une nouvelle lorsqu’ils font leur entrée à l’école.. Un grand pas à franchir, rimant bien souvent avec appréhension tant pour les petits que les adultes... Comment les enfants et leurs parents vivent-ils cette rupture ? Comment les y préparer (et dans quelle mesure faut-il le faire) ? Est-ce qu’être propre signifie être prêt pour l’école ? N’est-il pas temps de penser la petite enfance entre 0 et 6 ans ? Doit-on précipiter l’autonomie des enfants ? Et du côté des professionnels de la petite enfance, comment bien gérer et mieux vivre la séparation ? Ce dossier analyse la question de la continuité/discontinuité dans la prise en charge des enfants entre EAJE et école maternelle. Il cherche à comprendre, par l’analyse du vécu des enfants et parle témoignage de projets initiés dans certains établissements, les pratiques propres à ce que les tout-petits (et leurs parents !) vivent cette étape plus sereinement.
- Et si on avait tout faux ?
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L’accompagnement du jeune enfant a toujours été un sujet sensible et controversé. Les spécialistes eux-mêmes nous disent tout… et son contraire quelques années après. Les pratiques des professionnels de l’enfance doivent donc sans cesse être réajustées.
Et si la sieste n’était pas si primordiale pour certains enfants ? Et si ça pouvait avoir du bon de pleurer ? Et si le jeu ne devait pas répondre à des critères d'apprentissage formels ? Et si le système de référence n’était pas toujours pertinent ? Bref... Et si on avait tout faux ? Ce dossier balaye des idées reçues sur l’accompagnement des tout-petits au quotidien et montre qu’écouter son intuition s’avère précieux pour nous éviter de suivre des généralités ou des théories toutes faites !
- Osez la liberté !
- Ah, la liberté ! On l’aime autant qu’on la craint, mais en quoi consiste-t-elle finalement ? S’agit-il de pouvoir agir sans contrainte, d’oser penser par soi-même… ? Quelle que soit la définition attribuée, rester libre est, semble-t-il, un combat de tous les jours. Et pour les professionnels de la petite enfance, cela est d’autant plus compliqué que leur rôle est, entre autres, de donner aux tout-petits accueillis la possibilité d’étancher leur soif de découverte, de développer leur pouvoir d’imaginer et de créer. Comment faire pour qu’ils ne perdent pas leur élan libertaire et ne deviennent pas des adultes devant se battre pour retrouver une part de liberté ? C’est ce à quoi tente de répondre notre nouveau dossier.
- Handicap : à quand une réelle inclusivité ?
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Il y a quinze ans, le 11 février 2005, était votée la loi handicap, qui garantissait l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et ainsi la possibilité à tout élève en situation de handicap d’être scolarisé dans son école de quartier. Aujourd’hui, nous parlons d’inclusion, d’école inclusive, de classes d’inclusion… mais ce dispositif est-il réellement à la hauteur de ses engagements ?
C’est ce que viennent questionner les professionnels de terrain travaillant auprès d’enfants en situation de handicap qui ont participé à ce dossier. Des témoignages qui démontrent bien qu'il ne suffit pas de parler d’inclusion pour qu’elle devienne réelle et réalisable.
- Vivre avec la maladie et la mort
- En cette année 2020 particulière, la maladie et la mort s’affichent dans les médias au quotidien. Pourtant, le thème de ce dossier est le fruit d’un étrange hasard : notre choix remonte à bien avant la pandémie. Si la mort et la maladie ont toujours été des compagnons de l’humanité sous différentes formes – guerre, famine, épidémie –, elles sont devenues plus rares avec les progrès de la médecine. La littérature en direction des professionnels de l’enfance est d’ailleurs quasi inexistante sur des sujets aussi "effrayants" que la mort et les maladies graves chez l’enfant. Peut-être estime-t-on que cela ne les concerne pas ? Si les textes composant ce dossier, rédigés par des médecins, des psychologues ou des EJE, ne répondront pas totalement à la souffrance engendrée par cet impensable, nous espérons qu'ils apporteront les ressources nécessaires aux personnes qui seront confrontées…
- Accompagner la parentalité : l'affaire de tous !
- Si les crèches d'aujourd'hui accueillent aussi bien l'enfant que sa famille, cela n’était pas le cas il n’y a pas si longtemps… On parlait alors davantage de garde que d’accueil. Désormais, les professionnels de la petite enfance n'envisagent pas accueillir l’enfant sans son parent. Mais comment laisser toute sa place au parent ? Comment accompagner la parentalité ? Ce dossier, constitué de deux parties, propose un éclairage sur ces questions. Son premier tiers, théorique, tente de comprendre les besoins des parents d'aujourd’hui. Viennent dans un second temps divers exemples pratiques tirés d’expériences vécues, qui précisent la place qu’occupent, de fait, les familles dans les établissements d’accueil du jeune enfant de 2020.
- Coronavirus et petite enfance... Le règne du flou
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La France, comme bien d'autres pays, a vécu (et vit toujours) une situation exceptionnelle. Depuis le mois de mars, nous avons tous dû faire face à de nombreux doutes, et les professionnels de la petite enfance n'ont pas été épargnés.
Les crèches ont fermé à partir du 16 mars sauf celles progressivement réquisitionnées pour accueillir les enfants de soignants. Les micro-crèches, elles, sont restées ouvertes… en accueil restreint. Comment sélectionner les professionnels qui iront sur le terrain ? Seront-ils protégés ? Et comment continuer à accueillir les tout-petits, à répondre au mieux à leurs besoins ? Ces
questions – et bien d’autres –, les professionnels se les ont posées… remplacées un mois plus tard par celles concernant la réouverture des crèches annoncée du 11 mai.
Dans ce numéro un peu particulier, nous vous proposons un retour sur ces dernières semaines dignes d’une mauvaise dystopie, cette fiction pourtant bien réelle...
- Réapprendre à vivre au présent
- Le temps nous dirige, nous contrôle. Il prend toute la place, s’insinue dans toutes les sphères de nos vies et ce, d’autant plus sournoisement qu’il est un acteur invisible doté de la capacité de modifier les pratiques et les attitudes de chacun. Ne s’arrêtant bien évidemment pas à la porte des établissements d’accueil du jeune enfant, il prend possession des esprits. Les professionnels sont pressés, pressurés, tout comme les parents. Les enfants là-dedans ? Ils grandissent comme ils peuvent, pris eux aussi dans les filets du temps. Différents professionnels de la petite enfance ont pris le temps de se poser pour se pencher sur ce sujet et nous offrent dans ce dossier un regard élargi sur ladite notion. Lire leurs écrits risque de vous prendre un peu de temps, mais personne n’a de formule magique pour arrêter la pendule alors vous seuls, lecteurs, avez la possibilité de vous accorder le temps de vous poser ici et maintenant… Et de ralentir le rythme de nos enfants. Ou du moins d’essayer !
- Qu'attendons-nous des 1 000 premiers jours ?
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En septembre dernier, Boris Cyrulnik était nommé par le président de la République, Emmanuel Macron, à la tête de la Commission des 1 000 premiers jours, composée de 17 membres. Leur but ? Proposer des pistes d'actions au gouvernement pour une meilleure qualité de vie et de développement des jeunes enfants, notamment via l'accompagnement à la parentalité.
Nous avons eu la chance d'échanger avec Boris Cyrulnik quelques semaines avant que son équipe ne communique ses résultats au gouvernement. Une interview exclusive à retrouver dans ce nouveau numéro.
- Libre exploration éducative : faites confiance aux enfants !
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Petit être en plein développement, l'enfant a besoin de tout explorer, découvrir, manipuler. Or, nous lui imposons souvent un rythme, des limites qui sont les nôtres... Pourquoi ?
Des professionnels se sont posé la question en équipe. Pour répondre, ils ont osé remettre en cause leur fonctionnement et tenté de mettre en pratique leurs idées. Certains ont proposé un coin sommeil en accès libre, d’autres ont misé sur l’ouverture de la salle d’activités quand d’autres ont laissé les enfants se servir seuls leur repas. Ce ne sont pas forcément des pratiques novatrices, toutefois elles impliquent des questionnements, des réajustements afin de s’intégrer dans les lieux d’accueil. Les témoignages présents dans ce dossier en rendent bien compte. Loin de proposer des modes d’emploi, ils offrent une réflexion sur l'ouverture possible des pratiques via la Libre exploration éducative. Un mouvement de pensée qui vise, avant tout, à accepter chaque tout-petit dans son individualité et l’accompagner dans ses aventures d’explorateur ! Et vous, prêts à vous lancer dans l’aventure ?
